Posé en caleçon sur le lit, j'me fais chier, y a rien à faire. Le ventilateur ronronne au plafond sans conviction, laissant s'échapper un semblant de fraîcheur.
- On sort? J'me fais chier là.
- Gnaaa gnaaa gnaaaa...Narbé il veut sortir wesh, mais où? Gnaaa gnaaa gnaaa..
- Je sais pas, on est à la frontière, paraît qu'il y a un casino dans le coin.
- UN CASINO!!? Gnaaaaa gnaaaa gnaaaa!! Narbé il va décrocher la timbale gnaaaaa gnaaaa gnaaa!!!
Narbé parle toujours à la troisième personne, à force il me refile l'habitude. Malsain.
En fait au casino j'espère surtout trouver des geishas façon K-TV de Kunming. Des geishas à la peau nacrée et aux effluves naturelles, en tenue flanelle même pas échancrée, comme seules les geishas savent les porter. Une Cindy sur son trente-et-un à l'apéro du Châtelain ça restera toujours une Cindy. Mais une geisha en qipao, même maquillée comme une Renault Fuego, ben tu la suis jusqu'au bout de la Route de la soie, mon gars.
Va pour Casino Royale, alors. Paraît qu'il y a 20 ans, à l'aube du réveil du Dragon, ce bout de Laos était une enclave d'affairistes cantonais. Paraît que la bille de bois s'achetait à 500 yuans pour être revendue à 5000 à Shanghai. Paraît qu'ils avaient ouvert les casinos pour accommoder tout ce néo-monde turbocapitaliste. Paraît que cette époque bénie est révolue, mais qu'aujourd’hui on y croise parfois des trafiquants d'ivoire et autres bandits de grand chemin.
Trêve de belles espérances, une longue marche nous attend. Pour se mettre en branle on engloutit 4 bières tièdes au goût urine rance. En fait, c'est dégueulasse. Je me prépare, je sors ma chemise noire froissée, j'enfile mon jeans Celio. Ca suffira pour faire illusion. On est plutôt contents de quitter cet hôpital de lépreux reconverti en guesthouse pour paumés sans le sou.
Aux Tropiques, l’alcool monte vite à la tête. Je commence à sortir des blagues pourries.
- Eh, Narbé...c'est l’histoire d'un zoophile qui entre dans un bar.
- Gnaaaa gnaaaa gnaaaa.
Mais arrivé dans la rue plongée dans l'obscurité, je m'interroge.
- On marche?
- Lib il a vu un taxi?
- Non. Bah, c'est vers le bas.
Sale soirée en perspective.
L'urbanisme laotien, faut savoir le lire. Des bleds croulants balafrés par des chemins défoncés, dont les bouches d'égout béantes menacent d'avaler le passant. L'aller simple vers la cloaca maxima en contrebas.
Le tout patrouillé par des scolopendres fluos et des meutes de chiens errants qui prennent leurs quartiers la nuit tombée, genre la racaille aux Champs, un soir de Nouvel An.
Justement, en voilà un qui s’approche en grognant. Je fais semblant de me baisser, le chien connaît ce geste. Il pense qu’il va se prendre un caillou et bat en retraite. Si ça ne suffit pas il faut courir vers la bête en gueulant comme un putois tout en moulinant les bras. Je compte sur Narbé.
On croise un chantier et on en profite pour s'armer de pavés. Les chiens sont chauds ce soir, et le casino est encore loin.
Une heure se passe, on s’approche, je repousse encore deux cabots sur ma droite quand tout à coup j'entends un couinement. Je ne vois plus Narbé!
- Oh putain! Tu t’es fait mordre!? Répond, arrête de gueuler! T'es où??
- Putain de sa mère! Tu crois que je gueule pour ta petite gueule? Saloperie de sa mère la pute!
Il est vivant, je m'approche, je vois un chien roux couché sur le dos et tremblant à mort, un pavé enfoncé dans le crane. Curieusement tous les autres corniauds ont disparu.
- Tu l'as tué?
- Non il dort en mode vibromasseur.
- T'y es allé fort, merde.
Il me montre les traces de crocs dans son jeans. Je comprends.
On continue notre périple et on arrive enfin au casino. Fait chier! C'est un hangar avec 3 néons et un tapis rouge tout bouffé. On est loin de Casino Royale. En rentrant je vois un bar, une télé avec du foot et trois tables de jeu, mais pas la moindre geisha, juste une grand-mère qui fume une longue pipe. Je n'ai pas si faim. Narbé?
Je me pose au bar, je prends une bouteille de whisky et je mate un match : Queen's Park Rangers contre Manchester City. J'aime bien Barton, je déteste City. Fichus rosbifs, ils te vendraient leur McFoot dans les tréfonds de l'Amazonie. Je pourrais jouer au blackjack avec Narbé, mais non.
Me voilà arrivé à la moitié de ma bouteille, je braille tout seul devant la télé. Narbé est lancé comme un dé, je le vois sourire avec sa face de psychopathe, la clope au coin des lèvres. Les Laotiens chient des barres, il est doué ce con.
J'ai fini la bouteille, je commence à piquer du nez, mais voilà qu'à midi trois quart m'apparaît une beauté, en tout cas pour les normes locales. Le tournant de la soirée! Je me suis réjoui trop vite, un porc entouré par ses sbires la suit. C'est sa meuf, et Manchester City a gagné. Soirée de merde.
Il est trois heures du matin, la télé montre du patinage artistique et la cochonne me fait de l'œil à chaque fois que le cochon a le dos tourné. C'est un coup à finir au fond du Mékong, cette histoire. Je me tire.
- Bon t'as fini de jouer?
- Narbé il a gagné que 400 billets, Narbé il veut décrocher la timbale.
- J'me casse.
- Gnaaa gnaaa gnaaaa.
Je sors. Putain, pas de taxi et je suis pas chaud pour rentrer seul, avec une meute enragée qui m’attend au tournant pour venger son pote. Je me rassure comme je peux. "Le chien était roux, et un roux ca n'a pas de potes, c'est bien connu".
Une silhouette s'avance sur le parking, c'est un mec avec une paire de seins qui veut qu'on l'appelle Madame.
- Salut beau gosse, tu t'ennuies? Si tu veux je te suce pour 10 dollars, et pour vingt dollars…
- Non merci
- Oh je te fais moitié prix à toi..
- Non.
- Ok gratuit!
Voilà pourquoi les mecs sont pas taillés pour ce métier, on sera toujours esclaves de la libido. Il me fait chier, j'aime pas les ladyboys depuis mon expérience en boîte..
*FLASHBACK*
C'était dans une ville paumée en Thaïlande, près de Khorat. Je me les broutais, j’allai danser, ça alla mieux. Je sautais partout, quand tout à coup une geisha m'apparut. Je l'abordai, un trans me regardait d'un air amusé, "il me veut quoi Priscilla".
Je plaisais à la fille, on dansait collés l'un à l'autre, je l'embrassais, j'allais pécho! Je lui demandai son nom. Elle me sourit en répondant "Pam". Mais....sa voix!!!! C’était une voix rocailleuse!! Et là, ce fut l'illumination : sa pomme d'Adam qui jouait au yoyo, ses mains de Charles Bronson....NOOOON!!!
Je partis en courant de la boîte de nuit, Cendrillon peut aller se rhabiller! Je pris un taxi et fonçai à l'auberge, terminant la nuit en position fœtale au fond du lit.
Depuis ce jour, ça peut bien faire chier la broute cul-cul de Fourest, mais je considère que chaque ladyboy doit porter une bite jaune sur son torse. Les droits de l'homme, merde.
*FLASHBACK*
Tiré de mes pensées par le cousin laotien d'Amanda Lear, je prends mon courage à deux mains, il faut savoir aller de l'avant.
- Tu veux gagner de la thune?
- Oui tu veux quoi? Pipe-sodomie?!
- Non, tu me ramènes à l'hôtel, c'est tout. Tu fais le taxi.
Il/elle tire la gueule. Je m'en fous.
- Ok 10 dollars.
- Tu es fou. Cinq!
- 10.
- 6, dernier prix.
- 10.
- 8 car tu es une belle femme.
- 10.
- 9, allez sois cool.
- 10.
- Ok 10.
Tout se passe, je suis sur son scoot, on rentre, il me demande si je veux toucher ses seins, il est fier de ses ustensiles. Je refuse, il insiste, j’hésite, je palpe rapidement, c'est tout dur et dégueulasse.
Lentement, on avance. Il est clean et ne tente rien. Oh putain, un contrôle de police. La prostitution est interdite au Laos, et pour le coup je ressemble vraiment à un Helmut à Pattaya. Les flics nous font signe de nous arrêter. Comment je vais expliquer ça? Putain mais il fait quoi mon trav?! Il accélère! C'est quoi ce bordel! Les flics nous poursuivent!
Je hurle!
- Stop!! Stop!!!!
Les flics ont l'air énervés!
- OK plus vite! Plus vite!!
Pourquoi ca n’arrive qu'a moi!? J'essaie de faire des signes aux flics : j'y suis pour rien! Je suis victime d'un complot LGBT!
Mon pilote c'est pas Alonso. On se fait coincer, mains sur la tête! Tout le voisinage sort pour voir la tête du blanc qui voulait se taper Alonso avec des seins.
Comment je vais expliquer ça à ma femme....c'était juste mon taxi. Je suis grillé, je vais porter l'étiquette du micheton pour le restant de mes jours.
Le flic s'avance vers moi. On discute, j'essaye d’expliquer, il retourne à la bagnole. Au bout de dix minutes il revient et me demande 30 dollars. Oh le con, il m'aurait dit 100 je l'aurais remercié. Je lâche la thune illico.
Le ladyboy me dépose à l’hôtel, il est gêné pour moi et veut m'offrir une pipe. Au fond, c'est un bon bougre. Je l'envoie promener et je rentre dans la chambre. Narbé est là, il dort du sommeil du juste, couché sur le dos, les mains derrière la tête. Comment il est rentré ce con? "Gnaaaa gnaaaa gnaaaa..". Il se rendort aussitôt, je me déshabille et m'enfouis au fond du lit, en position foetale.
- On sort? J'me fais chier là.
- Gnaaa gnaaa gnaaaa...Narbé il veut sortir wesh, mais où? Gnaaa gnaaa gnaaa..
- Je sais pas, on est à la frontière, paraît qu'il y a un casino dans le coin.
- UN CASINO!!? Gnaaaaa gnaaaa gnaaaa!! Narbé il va décrocher la timbale gnaaaaa gnaaaa gnaaa!!!
Narbé parle toujours à la troisième personne, à force il me refile l'habitude. Malsain.
En fait au casino j'espère surtout trouver des geishas façon K-TV de Kunming. Des geishas à la peau nacrée et aux effluves naturelles, en tenue flanelle même pas échancrée, comme seules les geishas savent les porter. Une Cindy sur son trente-et-un à l'apéro du Châtelain ça restera toujours une Cindy. Mais une geisha en qipao, même maquillée comme une Renault Fuego, ben tu la suis jusqu'au bout de la Route de la soie, mon gars.
Va pour Casino Royale, alors. Paraît qu'il y a 20 ans, à l'aube du réveil du Dragon, ce bout de Laos était une enclave d'affairistes cantonais. Paraît que la bille de bois s'achetait à 500 yuans pour être revendue à 5000 à Shanghai. Paraît qu'ils avaient ouvert les casinos pour accommoder tout ce néo-monde turbocapitaliste. Paraît que cette époque bénie est révolue, mais qu'aujourd’hui on y croise parfois des trafiquants d'ivoire et autres bandits de grand chemin.
Trêve de belles espérances, une longue marche nous attend. Pour se mettre en branle on engloutit 4 bières tièdes au goût urine rance. En fait, c'est dégueulasse. Je me prépare, je sors ma chemise noire froissée, j'enfile mon jeans Celio. Ca suffira pour faire illusion. On est plutôt contents de quitter cet hôpital de lépreux reconverti en guesthouse pour paumés sans le sou.
Aux Tropiques, l’alcool monte vite à la tête. Je commence à sortir des blagues pourries.
- Eh, Narbé...c'est l’histoire d'un zoophile qui entre dans un bar.
- Gnaaaa gnaaaa gnaaaa.
Mais arrivé dans la rue plongée dans l'obscurité, je m'interroge.
- On marche?
- Lib il a vu un taxi?
- Non. Bah, c'est vers le bas.
Sale soirée en perspective.
L'urbanisme laotien, faut savoir le lire. Des bleds croulants balafrés par des chemins défoncés, dont les bouches d'égout béantes menacent d'avaler le passant. L'aller simple vers la cloaca maxima en contrebas.
Le tout patrouillé par des scolopendres fluos et des meutes de chiens errants qui prennent leurs quartiers la nuit tombée, genre la racaille aux Champs, un soir de Nouvel An.
Justement, en voilà un qui s’approche en grognant. Je fais semblant de me baisser, le chien connaît ce geste. Il pense qu’il va se prendre un caillou et bat en retraite. Si ça ne suffit pas il faut courir vers la bête en gueulant comme un putois tout en moulinant les bras. Je compte sur Narbé.
On croise un chantier et on en profite pour s'armer de pavés. Les chiens sont chauds ce soir, et le casino est encore loin.
Une heure se passe, on s’approche, je repousse encore deux cabots sur ma droite quand tout à coup j'entends un couinement. Je ne vois plus Narbé!
- Oh putain! Tu t’es fait mordre!? Répond, arrête de gueuler! T'es où??
- Putain de sa mère! Tu crois que je gueule pour ta petite gueule? Saloperie de sa mère la pute!
Il est vivant, je m'approche, je vois un chien roux couché sur le dos et tremblant à mort, un pavé enfoncé dans le crane. Curieusement tous les autres corniauds ont disparu.
- Tu l'as tué?
- Non il dort en mode vibromasseur.
- T'y es allé fort, merde.
Il me montre les traces de crocs dans son jeans. Je comprends.
On continue notre périple et on arrive enfin au casino. Fait chier! C'est un hangar avec 3 néons et un tapis rouge tout bouffé. On est loin de Casino Royale. En rentrant je vois un bar, une télé avec du foot et trois tables de jeu, mais pas la moindre geisha, juste une grand-mère qui fume une longue pipe. Je n'ai pas si faim. Narbé?
Je me pose au bar, je prends une bouteille de whisky et je mate un match : Queen's Park Rangers contre Manchester City. J'aime bien Barton, je déteste City. Fichus rosbifs, ils te vendraient leur McFoot dans les tréfonds de l'Amazonie. Je pourrais jouer au blackjack avec Narbé, mais non.
Me voilà arrivé à la moitié de ma bouteille, je braille tout seul devant la télé. Narbé est lancé comme un dé, je le vois sourire avec sa face de psychopathe, la clope au coin des lèvres. Les Laotiens chient des barres, il est doué ce con.
J'ai fini la bouteille, je commence à piquer du nez, mais voilà qu'à midi trois quart m'apparaît une beauté, en tout cas pour les normes locales. Le tournant de la soirée! Je me suis réjoui trop vite, un porc entouré par ses sbires la suit. C'est sa meuf, et Manchester City a gagné. Soirée de merde.
Il est trois heures du matin, la télé montre du patinage artistique et la cochonne me fait de l'œil à chaque fois que le cochon a le dos tourné. C'est un coup à finir au fond du Mékong, cette histoire. Je me tire.
- Bon t'as fini de jouer?
- Narbé il a gagné que 400 billets, Narbé il veut décrocher la timbale.
- J'me casse.
- Gnaaa gnaaa gnaaaa.
Je sors. Putain, pas de taxi et je suis pas chaud pour rentrer seul, avec une meute enragée qui m’attend au tournant pour venger son pote. Je me rassure comme je peux. "Le chien était roux, et un roux ca n'a pas de potes, c'est bien connu".
Une silhouette s'avance sur le parking, c'est un mec avec une paire de seins qui veut qu'on l'appelle Madame.
- Salut beau gosse, tu t'ennuies? Si tu veux je te suce pour 10 dollars, et pour vingt dollars…
- Non merci
- Oh je te fais moitié prix à toi..
- Non.
- Ok gratuit!
Voilà pourquoi les mecs sont pas taillés pour ce métier, on sera toujours esclaves de la libido. Il me fait chier, j'aime pas les ladyboys depuis mon expérience en boîte..
*FLASHBACK*
C'était dans une ville paumée en Thaïlande, près de Khorat. Je me les broutais, j’allai danser, ça alla mieux. Je sautais partout, quand tout à coup une geisha m'apparut. Je l'abordai, un trans me regardait d'un air amusé, "il me veut quoi Priscilla".
Je plaisais à la fille, on dansait collés l'un à l'autre, je l'embrassais, j'allais pécho! Je lui demandai son nom. Elle me sourit en répondant "Pam". Mais....sa voix!!!! C’était une voix rocailleuse!! Et là, ce fut l'illumination : sa pomme d'Adam qui jouait au yoyo, ses mains de Charles Bronson....NOOOON!!!
Je partis en courant de la boîte de nuit, Cendrillon peut aller se rhabiller! Je pris un taxi et fonçai à l'auberge, terminant la nuit en position fœtale au fond du lit.
Depuis ce jour, ça peut bien faire chier la broute cul-cul de Fourest, mais je considère que chaque ladyboy doit porter une bite jaune sur son torse. Les droits de l'homme, merde.
*FLASHBACK*
Tiré de mes pensées par le cousin laotien d'Amanda Lear, je prends mon courage à deux mains, il faut savoir aller de l'avant.
- Tu veux gagner de la thune?
- Oui tu veux quoi? Pipe-sodomie?!
- Non, tu me ramènes à l'hôtel, c'est tout. Tu fais le taxi.
Il/elle tire la gueule. Je m'en fous.
- Ok 10 dollars.
- Tu es fou. Cinq!
- 10.
- 6, dernier prix.
- 10.
- 8 car tu es une belle femme.
- 10.
- 9, allez sois cool.
- 10.
- Ok 10.
Tout se passe, je suis sur son scoot, on rentre, il me demande si je veux toucher ses seins, il est fier de ses ustensiles. Je refuse, il insiste, j’hésite, je palpe rapidement, c'est tout dur et dégueulasse.
Lentement, on avance. Il est clean et ne tente rien. Oh putain, un contrôle de police. La prostitution est interdite au Laos, et pour le coup je ressemble vraiment à un Helmut à Pattaya. Les flics nous font signe de nous arrêter. Comment je vais expliquer ça? Putain mais il fait quoi mon trav?! Il accélère! C'est quoi ce bordel! Les flics nous poursuivent!
Je hurle!
- Stop!! Stop!!!!
Les flics ont l'air énervés!
- OK plus vite! Plus vite!!
Pourquoi ca n’arrive qu'a moi!? J'essaie de faire des signes aux flics : j'y suis pour rien! Je suis victime d'un complot LGBT!
Mon pilote c'est pas Alonso. On se fait coincer, mains sur la tête! Tout le voisinage sort pour voir la tête du blanc qui voulait se taper Alonso avec des seins.
Comment je vais expliquer ça à ma femme....c'était juste mon taxi. Je suis grillé, je vais porter l'étiquette du micheton pour le restant de mes jours.
Le flic s'avance vers moi. On discute, j'essaye d’expliquer, il retourne à la bagnole. Au bout de dix minutes il revient et me demande 30 dollars. Oh le con, il m'aurait dit 100 je l'aurais remercié. Je lâche la thune illico.
Le ladyboy me dépose à l’hôtel, il est gêné pour moi et veut m'offrir une pipe. Au fond, c'est un bon bougre. Je l'envoie promener et je rentre dans la chambre. Narbé est là, il dort du sommeil du juste, couché sur le dos, les mains derrière la tête. Comment il est rentré ce con? "Gnaaaa gnaaaa gnaaaa..". Il se rendort aussitôt, je me déshabille et m'enfouis au fond du lit, en position foetale.
